La chambre des notaires du Grand Paris a déjà annoncé la couleur, le prix de l’immobilier à Paris, déjà très élevé au quatrième trimestre 2019, continuera d’augmenter en 2019. Comme démontré par les faits, les notaires ne sont pas dans l’erreur. La hausse constatée pour 2019 est de l’ordre de 6%, avec une croissance allant jusqu’à 10 000 euros le mètre carré dans la capitale contre 5 000 euros environ à Lyon ou 3 000 euros à Marseille.
Depuis fin 2018 à ce jour, le prix de l’immobilier à Paris s’est maintenu à un niveau élevé jusqu’à connaître une hausse de l’ordre de 6% en 2019. Les professionnels expliquent cette hausse de différentes manières. Les uns parlent des effets du Brexit. Les autres parlent d’une évolution sans pareil de l’immobilier parisien. Une évolution qui surpasserait même l’inflation dans ce même secteur.
Quoi qu’il en soit, la flambée des prix est bien là et elle se maintient au point de s’intensifier. L’immobilier à Paris devient automatiquement un immobilier de luxe, précisément quand il est question du secteur du neuf. C’est l’affaire des riches : entrepreneurs, hommes d’affaires et hommes d’État.
La flambée des prix de l’immobilier à Paris ne signifie pas pour autant gel constaté dans la vente immobilière. Au contraire, de nombreux promoteurs immobiliers et vendeurs profitent de ces prix avantageux autant dans le neuf que dans l’ancien.
Il est clair que ces hausses de prix ne traduisent pas une quelconque forme de bulle immobilière. C’est tout simplement une logique d’évolution dans l’immobilier à Paris. L’inflation se trouve même dissimulée par cette évolution rapide et sans pareil.
Les achats immobiliers affichent un taux plus ou moins élevé à Paris, et ce depuis fin 2018 jusqu’à ce 3e mois du premier trimestre 2019. Il y a ceux qui arrivent à vendre un logement de 42 m2 à plus de 600 000 euros. De la même manière, le délai moyen de vente ou de signature de promesse de vente est de 3 semaines environ à Paris et en Ile-de-France.
Dans la mesure où les prix élevés de l’immobilier à Paris ne relèvent pas d’un excès par rapport aux prix normatifs admis, il n’est pas vraiment question d’essayer de les diminuer. À vrai dire, il n’y a pas actuellement d’indices supposant une éventuelle baisse des prix dans les mois à venir.
Notez encore qu’économiquement parlant, il n’y a pas de plafond pour les hausses des prix dans le secteur immobilier. Il n’y a pas de frein ni de rappel à l’ordre. Le tout est que les hausses doivent être dans une logique d’évolution dans le secteur immobilier et non à cause des effets négatifs de l’inflation. Dans ce cas précis, c’est la valeur intrinsèque qui justifie les prix élevés de l’immobilier avant toute allusion à la fameuse loi de l’offre et de la demande.