À la différence du crédit immobilier classique incluant une partie du capital et une part d’intérêt dans les mensualités, le crédit in fine ne prend en compte que les intérêts et certaines cotisations d’assurance. Fortement recommandé aux contribuables sujets à un taux d’imposition particulièrement élevé, ce montage permet de bénéficier pleinement des abattements de l’assurance vie.
Le prêt immobilier in fine avantage surtout les particuliers souhaitant se lancer dans l’investissement locatif et qui sont fortement imposés. Certes, vous serez amenés à payer des intérêts plus élevés chaque mois avec le prêt in fine. Ce montage présente néanmoins un avantage fiscal non négligeable.
Ceux avec un taux marginal d’imposition élevé (notamment à partir de 41 %) ont effectivement la possibilité de déduire la somme élevée des intérêts des revenus de leur patrimoine immobilier. Le remboursement du capital, qui devra se faire dans son intégralité en fin de prêt, est généralement rattaché à une assurance-vie (généralement nanti par la banque). Une garantie pour la banque que le prêt sera bel et bien remboursé à la fin de la durée du crédit qui peut aller jusqu’à 15 ans.
En plaçant, en parallèle, de l’épargne sur votre assurance-vie chaque mois, cette somme génère des intérêts d’épargne. N’oublions pas le taux d’intérêt qui peut dépasser les plafonds d’exonérations de l’assurance-vie. Mais pour bénéficier de ces abattements, il est recommandé de changer votre prêt in fine en crédit amortissable.
Si vous êtes redevable de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), votre bien peut être alourdi par un crédit stable. Le mieux reste donc de vous tourner vers des bons de capitalisation plutôt qu’une assurance-vie si vous souhaitez profiter d’un intérêt fiscal. Un support d’épargne, par exemple, est comptabilisé à la valeur d’entrée de l’IFI.
En misant sur une assurance-vie proposant peu de frais et en optant pour le crédit in fine, vous réaliserez quelques économies, et ce, malgré le surplus d’intérêts.